Mais diantre, qu'est ce qui a bien pu passer par la tête à Noëlle Camara, jeune commerçante d'une trentaine d'années, vivant en couple au quartier « Agri », à Bingerville ? Elle qui va se livrer à des actes de destruction digne d'un tsunami, avant de commettre...pire. A savoir, le conjugicide.
Selon les informations dont nous disposons, bien avant le drame, assurent nos sources, Noëlle mène une vie relativement tranquille, au côté de son mari François Yapo, un électricien d'une quarantaine d'années.
La vie n'est certes pas dorée pour ce couple, mais l'amour que chacun voue pour l’autre, suffit bien à leur bonheur. N'est-ce pas cela le plus important, en attendant de connaître bien meilleur sort, sur le plan matériel ?
Mais alors que l'on pense que la vie de ces conjoints est partie pour être un long fleuve tranquille, tout va basculer plus tard. Et dans le drame. Au point que le couple connaisse une séparation...définitive, de la façon la plus terrible.
En effet, dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 février 2019, ça bouillonne subitement au domicile du couple. Et il est environ 4h du matin. A cette aube-là, on ne sait vraiment pour quelle raison, une scène de ménage éclate. On entend des bruits de casse et de bagarre.
Noëlle est complètement déchaînée. Folle de rage, elle se met à tout dévaster dans la maison, à l'aide d'un robuste chevron. Elle casse tout. Elle n'épargne rien du tout. Les ustensiles de cuisine, la télé et autres appareils électroménagers sont réduits à l'état d'épave, sous les violents coups qui s'abattent sur eux. Un véritable désastre, digne d'un ouragan.
Son mari croit alors bien faire de s'interposer. C'est ce qu'il ne fallait pas. La jeune commerçante use de son morceau de chevron, et explose littéralement le crâne de son concubin, lorsqu'elle lui envoie un violent coup à la tempe et un autre à la nuque, dans sa chute.
Les voisins, accourus à ce moment-là, découvrent étendu au sol, le pauvre François Yapo . Grièvement blessé, c'est dans un état quasiment désespéré, qu'il est évacué à l'hôpital général de Bingerville. Hélas, de longues minutes plus tard, ce à quoi l'on s'attendait plus ou moins, se produit. L'électricien succombe à ses blesses grave.
Plus tard aux alentours de 7h, c'est sous bonne escorte, que Noëlle Camara se présente dans les locaux du commissariat de police de la ville. La mine complètement défaite, celle qui vraisemblablement réalise l'ampleur des conséquences de son acte criminel, lâche face aux agents : « Je viens de tuer mon mari avec un morceau de chevron, au cours d'une scène de ménage ». Elle n'en dira pas plus. Sous sa conduite, des éléments de la police se rendent à son domicile où le drame s'est produit. Tout n'est quasiment que ruines dans la maison. Les flics se rendent compte alors, du degré de colère qui s'est emparé de la jeune femme.
Au milieu de tout ce fouillis, traîne un morceau de chevron que pointe du doigt Noëlle. Qui ajoute : « C'est le bois que j'ai pris pour frapper mon mari... ». Pour les besoins de l'enquête, celui-ci est récupéré par les agents qui mettent ensuite le cap sur l'hôpital général de la ville, où se trouve encore le corps du pauvre François Yapo.
Et au cours de ce constat, ils se font expliquer par les médecins, et dans des termes techniques, les causes de la mort de l'électricien. On apprend donc qu'après les coups de chevron reçus, l'infortuné est décédé des suites d'hématomes post-traumatiques à la nuque et à la tempe.
Cet autre constat achevé ici, la dépouille est alors transférée à la morgue municipale. Et Noëlle Camara, qui n'avait pas encore dévoilé les raisons de la scène de ménage qui a abouti à l’irréparable, est bien entendu, arrêtée. C'est elle la meurtrière présumée de son homme.
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